je pénètre dans la taverne. celle-ci est bondée. Des cris , des moqueries . toutes adressé au ménestrel. celui-ci semble perdu , figé , incapable de bouger. l’inspiration le fuyait. il avait encore les doigts sur sa guitare. Il tenta un accord mais celui-ci était bancal. vide de ses sens.
Mes cheveux sombres brillent sous la flamme vacillante .Sans trop savoir pourquoi je me dirige vers le comptoir . je monte dessus ., faisant claquer mes bois sur le comptoir. je ferme les yeux et lève les bras. La foule se tut brisqt. Le ménestrel eut l’air stupéfait . il gratte à nouveau les cordes . Sa musique me toucha en plein cœur. Guidé par sa mélodie, je me mis à danser. . Je ne vis pas les grimaces de la foule se transformer en un regard étonné. les rires reprirent , des mains frappent le rythme sur la table, des verres tinterent. Le ménestrel cotinue à jouer
Le temps sembla s’arrêter. plus rien n’exister. Juste la mélodie et moi.
Après la dernière note, il y eut un silence. Mais celui-ci avait quelque chose de sacré . Je descendis du comptoir. Mon regard croisa celui du ménestrel . Brusquement la foule se leva, levant les chopes et poussant des cris d’aclamation.
Sans m’en soucier , je quitte les lieux. Je me nomme Angélique et je suis une âme libre.
petit texte inspiré par:
Une réflexion sur « La Muse et le ménestrel »