Ce soir pas facile d’être en rythme.
Je cherche mes mots comme un musicien qui cherche sa clé de sol ou fa.
Pas facile d’être en cadence. Trouver le bon tempo, ni trop lent , ni trop mou.
Je gratte une guitare imaginaire, tape sur mon tambour.
Même mes airs favoris ont pris la poudre d’escampette.
J’ai beau chercher dans ma mémoire. C’est le trou noir.
L’horloge sonne. Je l’écoute attentivement.
Elle me questionne.
Le temps passe. Trop vite ou trop lent.
Je ne sais plus.
J’ai égaré ma plume.
Ma muse s’est envolée.
Pour elle , autrefois, je composais de jolis poème imagés.
Oh ! Je voudrais tant la retrouver !
Une dernière fois , pour elle, chanter.
Avant de la scène, me retirer.