La berceuse perdue

Chercher l’inspiration, c’est accepter de tourner en round.

Oh, Hibou de sagesse. Comment Puis-je retrouver cet air ?

Es toi qui me contemples ou le contraire ?

Lentement, je marche dans ta forêt.

Je veille à rester sur tes sentiers pour ne pas m’égarer.

Mon ocarina a perdu ses notes.

Mais au fond de moi, j’espère encore.

Retrouver cette berceuse qui m’a tant bercé, mais le chant du temps l’a remplacé.

De ma mémoire, elle s’est effacée.

Peut-être à jamais.

Ce petit texte a été rédigé lors d’un café d’écriture qui a lieu hier à l’imprimerie Fugace. Celle-ci se trouve à Saverdun, plus précisément dans la rue du champ de Mars.

Amnésique

J’entends ton cœur qui bat.

Mais un épais brouillard m’empêche de me souvenir de toi.

Je ne me souviens pas.  J’ai un trou noir en guise de mémoire.

Pourtant ta voix résonne en moi. Réveillant des  souvenirs.

Hélas, ils filent comme le vent.

Que s’est-il passé ce jour là ?

Impossible de le savoir.

Le temps passe.

Je me souviens pas du nom de mes proches. Je confonds les saisons.

Plus de présent, ni de passé .

Tout s’emmêle.

Mais ta voix est le fils d’Ariane qui me sort de ce labyrinthe.

Tu fais rayonner ta lumière dans mon quotidien.

Merci à toi, qui que tu sois.

Recherche identité.

Qui est-elle ?

Cette question hante son cœur.

L’obscurité lui a tout enlevé.

Elle cherche son identité.

Heureusement , elle peut compter sur ses proches pour l’aider.

Entre le présent et le passé,ses souvenirs l’emmène  fur et à mesure de son chemin.

Enfin elle se souvient.

La lumière brille a nouveau.

Qui est t’elle ?

C’est une femme aux fort caractère.

Plutôt gentille mais parfois dur.

Elle ne laisse pas marcher sur les pieds.

Toujours volontaire, elle n’hésite pas à y mettre du sien.

Parfois elle parle un peu trop.

Mais son cœur est en or. Il cache un trésor d’amour et gentillesse.

Voilà ses richesses.

Identité

Est-ce que tu souviens-tu de moi ?

Je me le demande parfois.

Tant d’années ont passé.

Un millénaire s’est écoulé.

Te rappelles-tu de nos jeux d’enfants ?

Nous étions jeunes et insouciants.

Le temps a passé.

La vie nous a séparés.

Mais jamais ton visage ne s’est effacé

Dans la nuit noire, je crie mon désespoir.

Enfermée dans mes tourments.

Je ne me rappelle plus de ta voix.

Combien de temps ton image, restera gravé en moi ?

Je ne sais pas.

Je me rappelle plus.

Ma mémoire est en train de s’effacer.

Bientôt je cesserai d’exister.

Alors je serai libérée.

Loin de cette prison d’acier.

Mémoire

Mémoire où donc es tu passé ? Besoin de te retrouver. Sans toi je ne suis incomplète.

Mémoire que c’est il donc passé ? Quels souvenirs as tu effacé ?

Je voudrais parfois me rappeler et ce trou noir, l’oublier.

Mémoire c’est toi qui a les clés de mon identité. Pourquoi vouloir me les cacher ? Suis donc un être mauvais ?

Texte inspiré par le chant égo