On les croise dans les rues.
Sans les voir vraiment.
Aucun mots, aucune parole.
Ils sont invisibles, silencieux.
Autrefois c’étaient des hommes et femmes comme vous et moi.
Mais la violence de notre monde et les épreuves qu’ils ont traversées ont étouffé leur voix.
Ils ont des choses à dire !
Si seulement, on les écoutait.
Ils n’ont plus paroles. De leurs yeux coulent des larmes d’or.
Mais pour eux, je veux danser. Je voudrais tant les consoler.
Que le silence ne soit plus une prison !
Que les mots jaillissent à foison !