La Muse et le ménestrel

je pénètre dans la taverne. celle-ci est bondée. Des cris , des moqueries . toutes adressé au ménestrel. celui-ci semble perdu , figé , incapable de bouger. l’inspiration le fuyait. il avait encore les doigts sur sa guitare. Il tenta un accord mais celui-ci était bancal. vide de ses sens.

Mes cheveux sombres brillent sous la flamme vacillante .Sans trop savoir pourquoi je me dirige vers le comptoir . je monte dessus ., faisant claquer mes bois sur le comptoir. je ferme les yeux et lève les bras. La foule se tut brisqt. Le ménestrel eut l’air stupéfait . il gratte à nouveau les cordes . Sa musique me toucha en plein cœur. Guidé par sa mélodie, je me mis à danser. . Je ne vis pas les grimaces de la foule se transformer en un regard étonné. les rires reprirent , des mains frappent le rythme sur la table, des verres tinterent. Le ménestrel cotinue à jouer

Le temps sembla s’arrêter. plus rien n’exister. Juste la mélodie et moi.

Après la dernière note, il y eut un silence. Mais celui-ci avait quelque chose de sacré . Je descendis du comptoir. Mon regard croisa celui du ménestrel . Brusquement la foule se leva, levant les chopes et poussant des cris d’aclamation.

Sans m’en soucier , je quitte les lieux. Je me nomme Angélique et je suis une âme libre.

petit texte inspiré par:

Ma muse

Ce soir pas facile d’être en rythme.

Je cherche mes mots comme un musicien qui cherche sa clé de sol ou fa.

Pas facile d’être en cadence. Trouver le bon tempo, ni trop lent , ni trop mou.

Je gratte une guitare imaginaire, tape sur mon tambour.

Même mes airs favoris ont pris la poudre d’escampette.

J’ai beau chercher dans ma mémoire. C’est le trou noir.

L’horloge sonne. Je l’écoute attentivement.

Elle me questionne.

Le temps passe. Trop vite ou trop lent.

Je ne sais plus.

J’ai égaré ma plume.

Ma muse s’est envolée.

Pour elle , autrefois, je composais de jolis poème imagés.

Oh ! Je voudrais tant la retrouver !

Une dernière fois , pour elle, chanter.

Avant de la scène, me retirer.